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Lutter contre la lèpre en Inde et au Vietnam
Alors que beaucoup de personnes pensent que la lèpre est vaincue, on constate malheureusement qu'à côté du sida, de la malaria, de la tuberculose, de l'ulcère du Buruli, il y a une recrudescence de la lèpre dans tous les pays d'Afrique et du Sud-Est Asiatique, selon des récentes études de l'OMS. Dans les pays du Sud, le manque d'hygiène, l'habitat dans des espaces restreints, la malnutrition et l'absence d'eau potable accroissent le risque de contamination.
C'est la raison pour laquelle cette maladie est appelée "la maladie des pauvres".
En 1981, une thérapie combinant plusieurs médicaments a été découverte, la "Multi-drog-therapy MDT".
Durant cette chimiothérapie, le patient doit prendre durant six mois à une année,
3 médicaments appelés Dapsone, Rifampicine et Chofazimine. Quel que soit le stade de la maladie, cette forme de thérapie conduit à une guérison complète.
L'agent pathogène est, en effet, complètement éliminé dès le 1er jour de traitement et le patient n'est plus contagieux.
Par contre, même après la guérison, subsistent encore les dégâts causés par la maladie avant le traitement.
C'est ainsi que beaucoup d'hommes et de femmes doivent supporter leur vie durant les handicaps qui les ont atteints : ulcères, déformations etc. On estime que pour plus de 3 millions de personnes, un traitement est arrivé trop tard.
Nous épaulons les centres de Kontum au Vietnam, d'Anandwan et Hemalkasa en Inde.
Centre de Santé Laafi La Boumbou (la santé avant tout)
Association des Diabétiques de Kokologho, Burkina Faso
Inauguré en décembre 2013 et ouvert en janvier 2014, le centre est très fréquenté et répond à de réels besoins. Spécialisé dans les soins aux diabétiques, il est devenu une référence au Burkina Faso et même au-delà puisque des patients venant des pays limitrophes ont été enregistrés. Le diabète est un terrible fléau dans cette zone subsaharienne, et, faute de moyens adéquats, fait d’énormes ravages. La priorité du centre est donc la prévention par l’information et l’accueil de malades par des soins ciblés. D’autres pathologies sont aussi soignées.
Il faut relever que les prix des consultations sont aux 3/4 des prix demandés par l'Etat. Rien qu'en 2019, plus de 12 000 patients ont été soignés.
Vu l'urgence des demandes une maternité a été construite sur le terrain. Les villageois de Kokologho ont pris la décision de construire un troisième bâtiment pour abriter un laboratoire, une salle de radiologie, actuellement fonctionnelle, et une pharmacie.
Il nous manque encore des fonds pour achever les travaux.
Le Centre est victime de son succès, car les structures pour diabétiques font grand défaut dans toute la région et le nombre d’indigents est important.
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Hôpital de Tokombéré au Cameroun
Tokombéré est une petite ville au centre d'un district rural de l'extrême nord du Cameroun, coincé entre le Nigéria et le Tchad, et donne son nom à un arrondissement dont elle est le chef-lieu, dans une zone de plaines, de collines, puis de montagnes d'accès souvent très difficile. La superficie de ce district est de 550 km2 et sa population d'environ 150 000 habitants disséminée dans un grand nombre de villages. Il s'agit d'une des régions les plus pauvres du Cameroun où l'agriculture est la seule source de revenus. La vie y est très dure car il faut affronter les aléas climatiques, pour partie responsable d'une désastreuse carence en électricité et depuis une dizaine d'années l'insécurité (groupe Boko Haram).
Paludisme et malnutrition persistent toujours à l'état endémique. Les épidémies sont certes maîtrisées, mais la surveillance reste primordiale. Les virus de rougeole, choléra, VIH et hépatite circulent encore beaucoup. Le virus de l'hépatite fait l'objet, à Tokombéré, d'une importante étude portant sur la transmission mère-enfant, englobant recherche et traitement préventif. Les autres pôles d'excellence sont la Maternité, la Biologie et l'Imagerie qui ont pu être très bien équipées grâce aux dons venus du Nord.
Le Centre de Santé de Tokombéré a un statut très particulier étant à la fois un établissement privé catholique et un établissement public de district. Il joue un rôle primordial dans les actions de santé, soins à l'hôpital, mais aussi prévention et formation tant à l'hôpital que dans les villages sillonnés chaque semaine par des équipes de soignants. Le projet santé est en fait contenu dans un projet plus global appelé « Projet de Promotion Humaine de Tokombéré » (PPHT), centré sur l'humain dans sa dignité, sa conscience, sa liberté et son identité, un projet respectueux des traditions, des cultures, des religions et ouvert à la nouveauté. Malheureusement, dans l'état actuel des choses la situation financière de l'hôpital est précaire et les soutiens venus du Nord lui sont indispensables.
Jean-Michel Hénin, président
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Adresse
Association suisse Raoul Follereau
Chemin des Grives 16
CH - 1024 Écublens
Téléphone
+41 (0) 21 312 33 00
Courriel
raoulfollereau@raoulfollereau.ch